lundi 27 septembre 2010

La seconde édition des « Vendanges du Fouquet’s » avec Marie-Laure Lurton



Pour la deuxième année consécutive, l’Hôtel Fouquet’s Barrière et Marie-Laure Lurton, créatrice de Grands Vins donnent le coup d’envoi des « Vendanges du Fouquet’s 2010 ». Une opération de soutien en faveur du reboisement de la forêt des Landes. Yolaine de La Bigne et Philippe Faure-Brac parrainent le millésime 2010.

Une grande dame du vin qui a du coeur
Marie-Laure Lurton, à la tête de trois magnifiques propriétés dans le Médoc : le Château La Tour de Bessan en appellation Margaux, le Château de Villegeorge en appellation Haut-Médoc et le Château Duplessis en appellation Moulis en Médoc, s’est fait un nom dans la création de grands crus. Ses vins, Marie-Laure les veut élégants, expressifs, authentiques et fidèles à l’expression de leur terroir. Des vins qui lui ressemblent.
Si Marie-Laure est reconnue pour la qualité de ses vins, elle l’est également pour son engagement en faveur de la défense de l’environnement. Investie d’une philosophie pour guider la vigne en agriculture raisonnée, Marie-Laure Lurton s’est engagée depuis 10 ans dans une démarche active de protection des terroirs et d’une manière plus large dans le développement durable.
Les vendanges avec l’Hôtel Fouquet’s ne sont donc pas le fruit du hasard…

L'Hôtel Fouquet's, un palace parisien engagé
Ouvert en 2006, l’Hôtel Fouquet’s Barrière est l’un des hauts lieux de la gastronomie et de la culture parisienne qui dès le départ s’est positionné sur les enjeux du développement durable en initiant le Luxe Respectable®.
Tout est fait pour respecter l’environnement naturel et protéger les ressources de la planète, qu’il s’agisse de la gestion des flux, du recyclage, de l’isolation ou surtout des services offerts à la clientèle et par lesquels l’hôtel entend faire partager à ses hôtes et sans renoncer au plus haut niveau du luxe, son engagement pour un nouvel art de vivre, moderne et responsable, à la française.

Marie-Laure Lurton et l'Hôtel Fouquet's "assemblés" pour la défense de la forêt des Landes
L’idée est née en 2009, sous l’impulsion de l’Hôtel Fouquet’s Barrière et de Marie-Laure Lurton, de s’associer autour d’un projet commun en créant « Les Vendanges du Fouquet’s », une récolte mise aux enchères pour financer le reboisement de la forêt des Landes et la recherche sur la biodiversité.
Rappelons que les vendanges 2009 du Château Villegeorge de Marie-Laure Lurton ont permis de récolter 50 000 €.
Cette somme sera d’ailleurs remise officiellement, lors de la journée d’ouverture des « Vendanges du Fouquet’s 2010 », le vendredi 1er octobre à Losse dans Les Landes, en présence du directeur général de l’Hôtel Fouquet’s Barrière Pierre Ferchaud, de Marie-Laure Lurton et du Président de la Communauté de Commune du Gabardan, Serge Jourdan.

"Les vendanges du Fouquet's 2010" au Château La Tour de Bessan
Après le Château Villegeorge en 2009, Marie-Laure Lurton a choisi cette année de faire découvrir la magie de Margaux, en organisant les vendanges du Château La Tour de Bessan. Elles débuteront le samedi 2 octobre avec les équipes de l’Hôtel Fouquet’s Barrière et celles des Vignobles Marie-Laure Lurton.
« Les Vendanges du Fouquet’s » conçues comme un projet à la fois écologique, humain et social, sont l’occasion pour les salariés des deux entreprises, représentés dans une diversité de fonctions et de niveaux hiérarchiques, d’échanger leurs savoir-faire et de s’inscrire dans une démarche RSE (responsabilité sociale des entreprises).
Que la récolte soit bonne !

La récolte 2010 mise aux enchères au Fouquet's
Le 6 décembre prochain, se tiendra la soirée de « La Ventes aux Enchères du Fouquet’s » parrainée par Yolaine de La Bigne, militante écologiste et fondatrice de Néoplanète et Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde.
Cette année, « La Vente aux Enchères du Fouquet’s » procédera à la vente de la récolte 2010 du Château La Tour de Bessan, avec en exclusivité, de prestigieux grands contenants signés par la famille des Lurton. Cette deuxième édition proposera plus de 1500 flacons, pour le plaisir des amateurs.


Rendez-vous le 6 décembre à l’Hôtel Fouquet’s Barrière, pour une vente aux enchères millésimée.

Les vendanges 2010 - Weekend des 25 et 26 Septembre

Samedi et dimanche, c’est Jean-Luc, le maître de chais du Château La Tour de Bessan et Hedi qui assurent les remontages et le suivi des cuves ; le reste de l’équipe profite de ce week-end pour se reposer. Tout le monde sera là samedi prochain pour nos vendanges avec l’équipe de l’Hôtel Fouquet’s Barrière.
Emilie et moi arrivons à 9h pour déguster les cuves après remontages : les couleurs sont intenses, noires sur les deux premières : on dirait du jus de cassis ! Les arômes de fruits se développent : le première cuve sent les fruits noirs, la seconde a des accents un peu plus sauvage : la mûre que l’on ramasse le long des haies domine. La mousse qui s’étale dans les bailles lors des remontages est devenue plus épaisse, plus dense. La fermentation alcoolique bat son plein : les levures sont en phase exponentielle. Le jus (l’alcool est en train de se former mais n’est pas encore perceptible en dégustation) noir, encore très sucré, a des parfums de fruits frais ; on a l’impression de croquer directement dans du cassis, des framboises, puis des mures sauvages. Les débuts sont prometteurs !
Emilie et moi allons arpenter le vignoble : il faut suivre l’évolution de la maturité, surveiller l’état sanitaire et préparer le planning de demain. Le plateau d’Arsac est notre champ d’investigation : nos pieds foulent le sol caillouteux, nos pas brisent le silence de la campagne. Le ciel est bleu, le fond de l’air est frais : c’est l’automne malgré le feuillage bien vert du vignoble. Nous commentons nos observations, confrontant nos avis. Nous sommes d’accord sans négociation préalable : on va vendanger la parcelle N°5 et on continuera ensuite à vendanger les jeunes vignes de Merlot. Emilie appelle Thierry pour lui donner le programme ; Jean-Luc est mis au courant dans l’après-midi : il sait quelle cuve remplir.
Demain, nous entamerons une longue semaine de vendange. Ce millésime ne réserve pour le moment que de bonnes surprises.



Les vendanges 2010 - J2

Vendredi 24 Septembre, les vendangeurs sont là à l’heure ; il est 8h30, chacun prend son rang. Thierry Reyne pointe les personnes présentes et donne les instructions de tri : éliminer les grappes flétries.

On termine la parcelle N°16 en milieu de matinée après avoir subi une belle averse : courte mais abondante, cela fait penser aux giboulées. Les vendangeurs sont trempés et doivent changer de vêtements : on a perdu une demi-heure se désole Thierry.

Au chai, les remontages se succèdent sur les cuves entre les arrivées de vendanges. Le rythme est calme : seules deux cuves sont pleines ; la troisième est entamée. Nous nous fixons l’objectif de la remplir et de stopper les vendanges pour la journée. Il faut donc apprécier la quantité de vendanges dont on a besoin et transmettre cette demande à Thierry. Jean-Luc commande deux bennes, mais leur tonnage variant, il se retrouve avec une charge de trop et la cuve pleine ! Cela fait partie du jeu : à nous de trouver une solution ! Nous décidons de remplir un petit garde-vin plutôt que de laisser cette belle récolte au fond de la cuve suivante qui ne sera complétée que lundi.

Les raisins sont sains mais la parcelle N°6 ramassée dans la journée montre quelques discrets signes de fatigue : les peaux commencent à céder sous les doigts, les rafles sont bien rouges, quelques grappes flétrissent. Les indices de maturité sont bons : taux de sucre supérieur à 14° (largement suffisant !), une acidité totale de 3,6 g/l ; la maturité des pépins est bonne, la quantité d’anthocyanes (matière colorante) importante, les tanins qui donneront la structure sont aussi présents en abondance. Tous les paramètres sont bons ; la vigne a tout donné, il faut la libérer de ses raisins sous peine de perdre du fruit, de la fraîcheur et de voir les quelques baies légèrement pourries porter la contagion à leurs voisines.

Les prélèvements continuent. Nous avons besoin de connaitre l’évolution des parcelles : Jean-Denis fait le point sur les Cabernets de Villegeorge, Habib prélève les Cabernet Francs de Duplessis. Tony nous prépare les jus en écrasant les baies qu’Emilie et moi analysons ensuite. La densité corrigée de la température nous donne le sucre potentiel, l’acidité est mesurée à l’aide d’un indicateur coloré et de l’ajout de soude dans 5 ml de jus. Nous observons les couleurs, goûtons les jus. Les Cabernets peuvent attendre une semaine supplémentaire, ils sont extrêmement prometteurs.
Les coupeurs partent vers 16h30, le chai fait passer la dernière remorque ; puis c’est le début du nettoyage : il faut 2 heures pour enlever tous les débris végétaux (peaux, pépins) et rincer le jus ; désosser complètement le fouloir-érafloir pour le nettoyer dans les moindres recoins.

La journée commencée avant 8h se termine après 19h. Le rythme est pris !