lundi 1 mars 2010

ASSEMBLAGE DE LA CUVEE FOUQUET’S VILLEGEORGE 2009

C’est dans la salle de dégustation que cet événement intimiste a eu lieu le 19 févier 2010. L’équipe technique de Villegeorge était au complet : Emilie Roullé, directrice technique, Thierry Reyne, chef de culture, Jean-Luc Brégille, maître de chais des Châteaux Duplessis et La Tour de Bessan et Jean-Denis Girard, maître de chais du Château de Villegeorge.
Après un trajet en train depuis Paris, Jean-Baptiste Soulier (en charge du marketing des Vignobles) a joué les chauffeurs de voiture pour amener le trio du Fouquet’s (Rodolphe Lesueur, sommelier, Christian Rossi, directeur des Achats et Yoann Dessandre, responsable des approvisionnements) ; Nora Barsali, la marraine de cette vendange était aussi de la partie.
Dès leur arrivée vers 12h30, la dégustation a commencé sous la houlette de notre consultant, l’œnologue Jacques Boissenot. Armés de fiches de dégustation, d’un stylo et d’un verre à pieds, chacun des participants a goûté dans un silence religieux les 5 lots devant servir à l’assemblage.
Après quelques minutes d’attente, le temps que tout le monde ait fini cette première étape, l’échange sur chacun des lots a commencé. Chacun était d’accord sur le premier lot, jugé fruité et rond ; le lot de presse qui suivait a été plus difficilement apprécié par les participants. L’équipe de Villegeorge plus habituée par ces tannins concentrés a plutôt mieux jugé ce lot que leurs invités. Le lot 3 a été jugé plus léger en structure mais agréable.Quant aux lots N°4 et N°5, ils ont fait l’unanimité.
Ensuite, en suivant les propositions de Jacques Boissenot, Jean-Denis Girard a élaboré trois assemblages totalement différents :
Le 1er essai comportait une majorité du lot 1, le 2ème essai contenait plus de lot 3 et 4 et le lot 3 était composé de quantités à peu près équivalentes des lots 1, 4 et 5 complétés par le lot 2.
Cette deuxième partie d’assemblage a demandé plus de concertation. Jacques Boissenot s’est enquis auprès de Rodolphe, le sommelier de l’équipe, du type de vins demandé par ses clients. Ce dernier a répondu en précisant que les qualités recherchées étaient essentiellement la finesse, des tanins fondus, des vins prêts à boire. « Les clients sont impatients et doivent pouvoir apprécier les vins tout de suite ; ils sont pressés et mangent en une heure vers 13h, ils n’ont pas le temps d’attendre que le vin s’ouvre dans le verre » ajoute Christian Rossi.
Jacques Boissenot s’exprime à son tour et dit que pour lui un vin doit respecter son terroir et que la caractéristique de celui de Villegeorge est de donner des vins équilibrés, harmonieux mais sans structure excessive.
Emilie armée de son ordinateur vérifie les calculs de l’assemblage afin qu’il n’y ait aucune erreur possible.
Après concertation de l’équipe du Fouquet’s, qui est unanime, nous choisissons le troisième essai qui apparaît le plus équilibré et qui convient à l’ensemble des participants. Marie-Laure Lurton ajoute que les tannins bien présents s’estomperont lors de l’élevage.
On décide de se revoir vite. Un escadron de 6 à 8 personnes des Vignobles Marie-Laure Lurton doit venir mi mars passer une journée en immersion pour découvrir les différents métiers de l’Hôtel Fouquet’s Barrière. Ce sera l’occasion de renouer avec les « vendangeurs d’une journée » et de leur présenter un échantillon de cette nouvelle cuvée.