mardi 28 septembre 2010

Les vendanges 2010 - Lundi 27 Septembre

Il n’est pas 8h quand les chauffeurs arrivent : Tony, Daniel et Franck se frottent les mains, leurs souffles s’échappent en buée ; il fait froid : 7°C !
La troupe de vendangeurs est en pleine forme : le week-end leur a fait du bien. Ils ne feront qu’une bouchée de la parcelle N°5 (encore du Merlot, bien sûr). Les bennes se succèdent : 14 dans la journée. Nous menons 14 rangs, soit 28 coupeurs et 7 porte-hottes. Deux personnes sont au tri : la table est posée sur la benne à vendange ; à part quelques baies abimées par le soleil, la récolte est belle. Nous remplissons notre première cuve de 150hl et en entamons une seconde.
La dégustation des premières cuves, en pleine fermentation, laisse percevoir les tannins. Nous préférons jouer la prudence et limiter les remontages : deux demi-remontages avec aération nous semblent suffisants. Le rapport marc/jus est inversé : petites baies, beaucoup de peaux et peu de jus. Les températures de macération seront limitées à 26°C.

Les petites cuves de 100hl offrent aussi une surface de macération importante : nous préférons jouer avec la durée de macération ; les tannins vont s’extraire au cours du temps, en douceur, ils seront plus qualitatifs. Il faut aussi faire attention aux degrés élevés : à 14°d’alcool les tannins passent plus facilement dans le jus.
Nous continuons à suivre le vignoble : quelques prélèvements sur Ludon. Les baies ont grossi depuis une semaine ; la maturité approche, encore quelques jours avant la vendange.

Une escapade à Brane Cantenac où mon frère Henri a investi dans une nouvelle réception de vendanges. Les bennes vibrantes sur coussins d’air font un travail fantastique : les raisins sont parfaitement respectés ; Il n’y a pas du tout de jus au fond de la remorque et le tri semble presque inutile. Après l’éraflage, les baies sont triées par une machine électronique : une soufflerie éjecte les grains non conformes (peaux abimées, raisins verts, morceaux de rafles…) ; la vitesse est vertigineuse et le résultat étonnant.
Emilie a les yeux qui brillent : une petite commande pour l’an prochain ! Gardons la tête froide ! Enfin, il est vrai que quelques bennes vibrantes ne seraient pas superflues !


A La Tour de Bessan, la journée se finit plus tôt : l’équipe de nettoyage (Romain et Franck) s’active autour de la zone de réception et finit son travail à 18h15. Ils sont trempés mais satisfaits de leur journée !





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