mercredi 4 août 2010

Découvrir l’estuaire : l’île de Pâtiras

Le Médoc est une presqu’île, et c’est ce qui fait une partie de son charme unique. Nous avons découvert en famille l’île de Pâtiras, le dimanche 18 juillet 2010, en fin de matinée. Arrivés au port de Pauillac, nous avons embarqués sur un petit bateau à moteur qui a nous a déposé quelques minutes plus tard sur l’île de Patiras. Grâce à la persévérance de « gens d’estuaire » et de Philippe Lacourt le phare de l’île a été remis en état. Cet homme authentique (médocain de naissance), nous a servi de guide et d’hôte prévenant tout au long de notre bref séjour au milieu de l’estuaire. Il a fait construire un abri moderne habillé de tôles en « indaten » (comme notre chai de La Tour de Bessan !). Son inspiration est directement liée à notre propre construction et le clin d’œil est sympathique.
La visite commence par la montée dans le phare ; tout en haut, équipés de jumelles (prêtées sur place), nous pouvons admirer le point de vue : Pauillac et quelques crus renommés (Latour, Pichon Comtesse et Pichon Baron, Ducru Beaucaillou…) sur la rive gauche et Blaye sur la rive droite.
Philippe Lacourt nous raconte son enfance au pied de l’estuaire, bercée par les crus et les marées. On sent l’homme de passions qui n’a eu de cesse de réaliser son rêve, pour notre plus grand bonheur.
Le repas qui suit est délicieux : « au bout des doigts », tel un pique nique « design » (la recherche du beau et du bon s’expriment parfaitement dans le choix de la présentation et la qualité des mets) : verrines à la betterave et à la crème de petits pois, artichauts farcis, magrets, boulettes de viandes, gâteau au chocolat maison (un vrai délice !) et une salade de fruits (fraîche et colorée). Ces mets sont accompagnés des vins de Château Loudenne : le blanc (assemblage équilibré de Sauvigon et Sémillon, frais et vif) sur l’entrée et le rouge (2004), harmonieux, rond et aromatique ; un joli vin de plaisir.
Des chaises en bois ou des transats permettent aux adeptes de la sieste dominicale de s’abandonner au sommeil avant de reprendre le bateau et échapper à ce petit paradis : loin du bruit et de l’agitation.
Un bon moyen pour régénérer ses forces, retrouver son calme, s’évader quelques heures dans un lieu paisible.
Plus d’information sur : http://www.gensdesturaire.fr/

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