Ce matin, il est 7h45 à La Tour de Bessan, l’air frais
(il ne fait que 10°C) a surpris certains d’entre nous trop légèrement vêtus.
Il n’est pas 8h quand Jean-Luc ouvre les portes du
cuvier.
On allume la cafetière qui rend la pose du matin plus
agréable pour nos vendangeurs.
Un visiteur arrive, c’est un courtier qui vient chercher
un échantillon, derrière lui, un inconnu qui attend son tour, c’est un nouveau
vendangeur. Notre chef de culture va pouvoir étoffer sa troupe et faire un rang
de plus qu’hier.
A 8h30, les coupeurs sont dans les rangs, les porte
hottes à leur côté puis c’est ensuite un ballet entre les rangs jusqu’à la
table de tri où trois de nos vignerons trient avec précision, ne gardant que le
mûr, rejetant les raisins qui n’ont pas atteint ce stade.
Au cuvier, entre deux remorques, Sylvia et Alexia font
les analyses des autres parcelles, celles qui attendent d’être programmées pour
la récolte : quelques Merlots de Soussans, une parcelle de Villegeorge puis en
fin de journée ce sera le tour de Duplessis.
Les cuves se remplissent : la première (une 150hl) est
complétée en fin de matinée. Tout de suite on lui fait son remontage
d’homogénéisation afin de connaitre sa densité, sa température moyenne. On la
goute : le jus est rose foncé (la macération n’est qu’à son tout début), pas
d’odeurs étrangères, le fruit rouge domine. En fin de journée, Jean Luc la
levure pour qu’elle parte en fermentation.
La seconde cuve (une 60hl) est pleine dès la fin de la
journée. Son contenu est précieux : c’est une de meilleures parcelles de Merlot
d’Arsac. La vendange est homogène, à bonne maturité et en très bon état
sanitaire.
A 14h30, nos touristes d’une Journée Gourmande à Margaux
envahissent le cuvier sous la direction d’Emilie, qui dans un anglais parfait,
leur fait faire la visite des lieux. Certains d’entre eux s’agglutinent à
l’entrée où Alexia analyse les prélèvements de raisins. Ils sont fascinés par
les éprouvettes, le densimètre, le réfractomètre, un mini laboratoire ambulant.
Demain on change de parcelle, on va sur Cantenac (à
quelques centaines de mètre).
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