Le 13 Septembre est une belle journée, chaude et ensoleillée, qui permet à notre troupe de vendanger tout en bronzant sous l’assaut des moustiques.
Nous arpentons le vignoble pour vérifier l’état sanitaire, effectuer des contrôles de maturité, goûter les baies. Le plan de bataille se met en place.
Jacques Boissenot, notre œnologue-conseil, passe à 16h faire un point sur le millésime. Il rejoint l’analyse de Jean Cordeau, notre conseiller viticole, et rapproche le 2011 du 1976. A cette époque là, je n’avais pas atteint la majorité et ne m’intéressait pas encore à la production.
Donc les conseils sont clairs : « attention aux fortes chaleurs qui dégradent rapidement la qualité du raisin, ne vous laissez pas gagner par le Botrytis ». Il faut donc avancer avec précision et rapidité, sans précipitation mais en choisissant minutieusement nos priorités .Nous étions très mal habitués par les derniers millésimes, aujourd’hui il s’agit de revenir au bon sens paysan et de se rappeler la maxime de Monsieur de La Fontaine : « un tien vaut mieux que deux tu l’auras ».