Il est 11h précise
quand Jacques Boissenot fait son entrée dans la salle de dégustation. Tout le
monde est prêt : Christian Rossi, Florence Ledru et trois personnes de
l’Hôtel Fouquet’s Barrière, notre parrain, Pierre Cornette de Saint Cyr (
commissaire-priseur de renom), Fabrice Vanelle et Laurent Grandin (nos
partenaires Pomona, Prim Azur), Damien Bernard (qui représentait Ricoh en
l’absence de Corinne Grapton), Serge Jourdan et Jean Barrère (du Pays du
Gabardan), Jean-Claude Rigaut (correspondant de Sud-Ouest ), François Roboth
(journaliste à France Soir), Guillaume Fauqueur, directeur marketing de La
Passion des Terroirs ainsi que notre équipe technique (Sylvia, Emilie, Jean-Luc,
Jean-Denis, Thierry) et Emilie, qui s’occupe de l’oenotourisme.
Chacun s’équipe d’un
verre à dégustation, d’une feuille pour prendre des notes et suit les
directives d’Emilie, notre directrice technique. En silence, deux files se
forment pour goûter de part et d’autre de la table les 5 échantillons (notés de
A à E) qui servent de base à notre future cuvée. La dégustation finie, Jacques
Boissenot nous propose un assemblage, le lot A n’est pas retenu.
Jean-Luc saisit les
éprouvettes pour nous confectionner ce premier essai ; il est ensuite
goûté par tous. Un échange de commentaires s’en suit ; il est décidé de
lui rajouter un peu de charnu : plus de B et moins de D. Deuxième
essai : il est jugé plus léger. On
refait une tentative (un peu plus de l’un, un peu moins de l’autre, à la
recherche de l’équilibre). Le troisième essai semble concluant, mais quelques
hésitations nous engagent à essayer un quatrième assemblage.
Nous passons au vote et
la majorité prend fait et cause pour le numéro 3. Il est 11h50 : nous
avons déterminé notre cuvée 2011.
La cuvée 2010 est sur
la table, elle se déguste très bien : des questions fusent, certains ne
s’expliquent pas tant de différences. Ces deux vins sont rouges mais tous les
paramètres sont changés : le millésime marqué par son climat, le terroir
(graves pour 2010 et argile pour 2011), les cépages, l’appellation (Margaux
puis Moulis).
Un délicieux verre de
Viognier sélectionné par ma sœur Brigitte en guise d’apéritif puis nous passons
à table. Marie Bendler, artiste reconnue, arrive à l’heure pour nous rejoindre.
Elle nous a fait l’amitié de décorer la salle de ces superbes tableaux.
Le repas préparé par
Gaëlle Benoiste-Pilloire s’accorde parfaitement aux millésimes de Duplessis
(c’est elle-même qui les a choisis !) : les girolles et cèpes sont
accompagnés du 2002, l’esturgeon, sauce au vin est servi avec le 1996 en magnum
et les fromages de brebis se marient parfaitement avec le 2003.
Visiblement chacun
apprécie les charmes de ce repas.
A 14h30, tandis qu’une
partie des convives s’échappe ou part en visite à Duplessis, nous faisons une
petite réunion où Christian Rossi nous fait le point des budgets, Serge et Jean
nous informent des projets du Gabardan qui allient les plantations de pins et
d’autres essences, la pédagogie auprès des jeunes générations ainsi que le
développement d’activités artisanales .Nous préparons notre future vente aux enchères et
lançons les premiers projets de nos vendanges 2012. Nos partenaires Pomona
et Ricoh nous suivent !
A 15h45, la séance est levée ; le
timing est respecté pour que les parisiens ne manquent pas leur TGV de retour.
Une belle histoire qui continue.