
La
veille de cette fameuse course, nous retr
ouvons une partie de l’équipe pour diner à la Boule d’Or. Ce fameux restaurant de Moulis est dirigé par le chef, Jean-Claude Bonnefons, qui a l’habitude depuis plus de 10 ans de nous concocter des plats adaptés, à base de féculents : des sucres lents pour tenir jusqu’au bout! Ce repas délicieux (risotto aux cèpes du Médoc, tagliatelles et saumon grillé puis gâteau de patates douce à la semoule) est peu arrosé (de l’eau mais très peu de vin : 3 bouteilles pour les dégustateurs, on se rattrapera le samedi soir!).
Ensuite,
une bonne nuit pour se mettre en forme, puis le lendemain, petit déjeuner varié
: chacun a son “truc” mais la majorité reste classique (boissons chaudes et
pain); Nicolas, notre mystérieux courtier (on garde le secret pour éviter les
jaloux!) prépare son gâteau sport (pas fameux mais efficace!). A 7h30, nous
partons vers Pauillac retrouver les autres membres de l’équipe. Lieu de
ralliement historique : le “France et Angleterre”, hôtel-restaurant dirigé par
la dynamique Monique Dutheil, qui s’active avec son personnel tout habillé aux
couleurs du marathon. Dernière distribution de dossards et tout le monde
s’éparpille vers la ligne de départ. Un beau spectacle de danseurs aériens, la
musique mythique puis la horde est lâchée!
42,195
km plus tard (et un peu plus de 2h20 pour les premiers), c’est l’arrivée sur le
tapis rouge. Si le temps est frais, la pluie a fait son apparition en milieu de
matinée, les derniers arrivant sont trempés jusqu’aux os mais …heureux! Heureux
de franchir le tapis rouge, d’avoir partagé ces moments d’échange avec des
coureurs venus de tous les coins de la planète (71 nationalités), bu (pour
certains) des vins de grand renom. Les soutiens des spectateurs (merci à la
jeune femme qui m’a dit que “j’avais une équipe formidable” en face de l’église
de Pauillac) et des bénévoles, nous permet de franchir les derniers (et plus longs
kilomètres).
C’est plein
d’enthousiasme que nous fêtons notre victoire à tous (chacun d’entre nous a
fini) autour d’un méchoui de qualité,
préparé par Miloud, le neveu d’Habib, notre chef de culture adjoint, qui dirige
les vendanges manuelles cette année.
Et
pendant que nous courions, n’oublions pas que Jean-Luc, Emilie, Pierre et
Alexandra ont bichonné notre première cuve de Merlot en faisant des remontages
adaptés.
Dimanche
soir, après un tour de vignes, je goûte ce premier jus en fermentation :
couleur noire corbeau, nez de cassis et de bonbons anglais…un millésime qui
promet!
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