Dernière étape de
préparation des vins avant la mise en bouteille : le collage.
Rappelons-le, c’est une
opération importante pour le vin puisque celle-ci permet sa clarification. En
effet, c’est le meilleur moyen d’éliminer les particules en suspension qui
subsistent après les différents soutirages. Cela permet aussi de stabiliser les
vins, notamment d’éviter les précipitations de matière colorante en bouteille.
Comme chaque année,
nous procédons à des essais pour choisir la colle qui conviendra le mieux au
millésime et au cru. Ce sont les protéines contenues dans les colles qui
assurent la précipitation des matières en suspension. Nous testons cette
fois-ci quatre colles : deux types de colle à base de gélatine, une colle
à base d’albumine d’œuf et une nouveauté, une colle à base de protéine végétale
issue de la pomme de terre. A chaque fois nous testons 3 doses
différentes : 4cl/hl, 5cl/hl et 6cl/hl.
Jean-Luc et Jean-Denis,
nos maîtres de chai ont donc préparé en début de semaine dernière 13 magnums
par cru pour faire les essais. Sylvia a ensuite incorporé les doses
correspondantes dans chaque magnum. Puis nous avons laissé agir la colle 48h
avant de procéder aux dégustations comparatives à l’aveugle.
Nous gardons toujours
un témoin, l’échantillon non collé, qui nous sert de référence pour le choix de
la colle. Celle-ci doit respecter le mieux les qualités gustatives du vin.
Vendredi nous étions donc un collège de six personnes à déguster les essais,
l’échantillon qui a été préféré par le plus nombre de dégustateur définit la
colle et la dose choisie.
Pour le millésime 2013,
ce sont les gélatines qui sont retenues pour La Tour de Bessan et Duplessis.
Pour Villegeorge, le choix s'est porté sur l'albumine d’œuf.
Il faut savoir que
lorsque l’on soutire le vin après collage, on parle de levée de colle, on
élimine tous résidus de produits. Il n’y a donc plus aucune trace de colle dans
les vins embouteillés.
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