C’est une semaine, jour pour jour et heure pour heure après celui de La Tour de Bessan, que nous réalisons l’assemblage de Villegeorge.
Nos deux conseillers : côté vin, Jacques Boissenot et côté vigne, Jean Cordeau sont là. Ce sont tous les deux de jeunes retraités, pleins d’enthousiasme, et heureux de se retrouver. Notre équipe est la même que la semaine dernière, mais aujourd’hui, le maître des lieux, c’est Jean-Denis.
La dégustation a lieu dans notre belle salle, décorée des œuvres de Marie Bendler et du beau tableau de ma sœur Brigitte, cadeau de notre équipe du marathon.
Les essais d’assemblage s’alignent les uns à côté des autres après la revue de l’ensemble des lots dégustés en silence. Notre conseil fait l’unanimité, quelques lots sont tangents, mais au fur à mesure des assemblages, le Villegeorge 2010 apparaît fidèle à lui-même : élégant, harmonieux, la finale se construit et la structure apparaît lorsque l’on ajoute du vin de presse. Ca y est stop! Ne cherchons plus : nous aurons à peu près le même volume que l’an dernier malgré le faible rendement. La qualité est bien au rendez-vous.
Avant de se quitter, nous finalisons le second vin, plus souple et plus fruité, il sera élevé en cuve contrairement à son aîné dont les tannins s’arrondiront en barriques.
Nous dégustons les 2009 qui vont bientôt être mis en bouteille : Mars pour le second vin et Mai pour le premier.
Deux grands millésimes qui se suivent : quelle chance !
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