La température matinale est plus élevée : 16°C mais la pluie de la nuit a mouillé le vignoble. Les moustiques attaquent dès 8h quand nous faisons le point avec Thierry et les chauffeurs de tracteurs.
A Villegeorge, nous dégustons notre première cuve, la numéro 22 : elle est fruitée et riche en sucre (on dépasse allégrement les 13° !). Jean-Denis l’a levurée la veille, elle était à 17°C. La fermentation démarre doucement et les deux remontages sans aération (un le matin et le second en milieu d’après midi) lui amènent une couleur de plus en plus intense.
Nous allons ensuite à La Tour de Bessan où Jean-Luc a prélevé chaque cuve après avoir relevé densité et température. Notre première cuve donne des signes de faiblesse (la densité baisse mais la courbe est moins pentue), après dégustation, nous décidons de prendre un échantillon pour analyse : celle-ci nous rassure, elle ne montre aucun signe d’altération, l’acidité volatile est très basse, l’acide malique est toujours présent ; nous voilà rassurés. La cuve N°2 est à 1014, on stoppe toute intervention (plus de remontages du tout) ; elle garde ce goût très particulier de fruits des bois. Les dernières cuves rentrées, encore à l’état de jus en fermentation, détonnent par rapport aux premières. Mais dans quelques jours, n’en doutons pas, elles rattraperont leur retard.
C’est le jour du rosé, les premières bennes arrivent en fin de matinée ; il a fallu attendre que la vigne soit sèche. Jean-Luc est un peu inquiet : après pressurage il trouve les jus un peu foncés par rapport à l’an dernier. Que va dire Emilie ? En fin de journée, nous goûtons le jus trouble, il est en train de débourber ; notre spécialiste en rosé est fort satisfaite. Tout va bien !
A Villegeorge, nous avons rentré une deuxième cuve : les Merlots de Ludon ; il a fallu ajuster le nombre de remorques. Thierry, Jean-Claude et Jean-Denis ont dû se concerter : il en fallait 8, ni plus ni moins. On a réussi à remplir la cuve et finir la parcelle.
Une journée s’achève : les deux chais effectuent le nettoyage et tout le monde repart chez soi à une heure décente. Déjà une semaine de ramassage.
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