Le Château Duplessis 2007 a été dégusté les 24 et 25
Mars à Dijon lors d’une dégustation organisée par l’Association des étudiants
en Œnologie et Viticulture de Bourgogne sur le thème des vins du
bordelais.
lundi 31 mars 2014
jeudi 27 mars 2014
LE PRINTEMPS ARRIVE!
Mars
nous a gâtés cette année avec des records de chaleur. Après 2 mois pluvieux,
nos équipes ont retrouvé le sourire ! La taille se termine dans des
conditions agréables même si les
giboulées ont fait leur apparition depuis ce week-end.
Du
coup, la vigne s’est un peu emballée au niveau de son stade végétatif. Les
bourgeons éclatent partout. Le premier ennemi au moment du débourrement, c’est
l’escargot qui raffole des jeunes pousses très tendres. Nous mettons des appâts pour essayer de le
capturer au sol, avant qu’il ne monte dans les pieds grignoter les feuilles
naissantes.
Nous
avons dû faire appel à une entreprise pour finir de tailler dans les temps,
notamment les jeunes vignes. Nous avons
planté 5 ha en 2 ans. Cela demande beaucoup de travail et d’attention. Les
femmes s’activent sur le pliage acanage. Nous laissons de côté les parcelles
les plus gélives. Nous les plierons le plus tard possible pour retarder la
sortie des bourgeons.
En effet, avec près d’un mois d’avance, la vigne se
retrouve à un stade végétatif extrêmement sensible au gel. Le mois d’avril va
être long… Nous ne sommes pas à l’abri de chutes de températures brutales le
matin, comme un certain 21 avril 1991 de triste mémoire pour le vignoble
bordelais.
Une
bonne nouvelle, nos trois crus ont été reconnus Crus Bourgeois pour le
millésime 2012 dès la première présentation !
DEGUSTATIONS DES PRIMEURS 2013 : LANCEMENT
Mardi 25 Mars, dans la matinée, les viticulteurs de l’appellation Margaux
se sont retrouvés à Cantenac pour leur traditionnelle dégustation en interne
(pas de presse, ni de de membres de la place de Bordeaux).
C’est l’occasion pour nous d’avoir une idée plus précise de la qualité de
nos vins en les comparant à ceux de nos voisins.
En résumé, le résultat est très positif, étant données les conditions
particulièrement difficiles de la récolte : beaucoup d’eau au moment de
ramasser les Cabernets Sauvignon qui pour certains n’avaient pas une maturité
optimale. À part quelques échantillons dominés par des notes boisées, certains
vins aux tannins très extraits et secs, le millésime est prometteur avec des
arômes de fruits rouges, des tannins présents mais non agressifs, des longueurs
moyennes mais une bonne fraîcheur.
Le même jour, à partir de 16h dans une superbe salle de la Place de la
Bourse en plein cœur de Bordeaux, se tenait la dégustation des 2013 du Grand
Cercle de Bordeaux qui réunissait pour la première fois les deux rives : gauche
(Médoc, Graves, Sauternes…) et droite (Saint Emilion, Pomerol, Fronsac,
Bordeaux…). Peu de visiteurs sur les 5 heures d’ouverture de cette
manifestation, mais quelques négociants et courtiers qui ont pris le temps de
circuler et déguster une majorité des crus présents. Beaucoup de négociants
étaient encore présents sur Prowein, un salon important des vins et spiritueux
basé à Dusseldorf.
Mais ils pourront découvrir ces mêmes vins le 1er et le 2 Avril au Grand Théâtre,
s’ils le souhaitent.
mercredi 19 mars 2014
Dégustations, fin de la taille…
Jeudi 13 Mars en fin de journée, une bonne dizaine de viticulteurs du Grand
Cercle des Vins de Bordeaux (qui relie rive droite et gauche) s’était retrouvée
sous la direction d’Anaïs, notre charmante et efficace coordinatrice, au Lycée
Agricole de Blanquefort. Une trentaine de jeunes étudiants et quelques
professeurs ont écouté avec une attention parfois incertaine la petite
présentation de chacune des propriétés avant de répondre à un quizz. Ce petit jeu,
aux questions basiques, permettait aux gagnants de participer à la finale des
écoles de Bordeaux. Un bon moyen de stimuler les neurones de ces jeunes
amateurs.
Par la suite, la dégustation a permis des échanges intéressants entre les
producteurs et cette jeune génération. Ce fut l’occasion de faire un peu de
pédagogie auprès de nos futurs clients.
Vendredi dernier, dure matinée pour Emilie et Sylvia : il a fallu terminer
la taille de la parcelle du Conservatoire en suivant le rythme effréné de Jean
Cordeau (presque 78 ans)! De mon côté, arrivée en milieu de matinée et aidée
par notre grand maitre (un seul rang ne lui suffisant pas, il me taillait
quelques pieds d’avance!), j’ai eu plaisir à façonner les pieds en me posant
beaucoup de questions. Mais notre fringant septuagénaire sait aussi aller à
l’essentiel : un pied bien taillé, doit être beau et équilibré! La taille est
bien un art!
Mardi 18 Mars, à l’invitation de Millésima, maison de négoce dirigée de main de maitre par Patrick Bernard qui est aussi viticulteur en Médoc, Emilie et moi sommes allées découvrir les 2012. Sur 200 échantillons, nous avons pu en déguster une bonne quarantaine; ensuite la saturation des papilles s’est fait sentir, ainsi qu’une légère fatigue; arrivée en chauffeur, je suis repartie en passager!
Ce fut l’occasion de rencontrer nombre de professionnels du vin, dont un
certain nombre d’amis, de voisins, de partenaires commerciaux. Un exercice
gustatif qui démontre bien la qualité du millésime : fruité, tannins charnus,
c’est une année de belle facture qui se gardera une dizaine d’années sans
perdre de son charme.
Pour revenir au vignoble, le printemps est précoce et les bourgeons de
Merlot sur graves commencent à gonfler. Il va falloir accélérer le rythme et se
faire aider : nos vignerons ne suffiront pas. Tout le monde croise les doigts,
touche du bois et fait des prières pour qu’un gel de printemps ne vienne pas
tuer tous nos espoirs.
vendredi 7 mars 2014
VINIPRO, PRIMEURS DU GRAND CERCLE ET RSE A PARIS
Mardi 4 Mars, avec le retour du soleil, nous sommes parties, Sylvia et moi
déguster les primeurs du Grand Cercle. La dégustation avait lieu au Syndicat de
Saint Emilion qui dispose d’un dégustoir parfaitement équipé.
Les échantillons des deux rives étaient tous dégustés à l’aveugle; nous ne
connaissions que le millésime (bien sûr!) et l’appellation.
Des petits groupes de 4 à 5 personnes répartis dans la salle se sont partagés
l’ensemble des échantillons.
Cela nous a permis de constater que ce millésime tant décrié avait été bien maîtrisé par la majorité des producteurs du Cercle. Quelques arômes de boisé
trop présents venaient parfois perturber la dégustation mais l’ensemble était
très convaincant.
Ce contrôle gustatif permet à chacun de savoir comment son vin se présente;
nous allons tous recevoir un commentaire qui va nous aider à préparer nos
échantillons pour les primeurs.
Ensuite, nous sommes allées découvrir le nouveau salon des vins : Vinipro,
basé dans la foire exposition de Bordeaux Lac. La Passion des Terroirs avait un
petit stand où Jacques et Camille officiaient. Nous avons pu discuter avec
Sydney qui représente nos vins dans les restaurants bordelais. Il nous a aussi
raconté quelques anecdotes sur les premiers salons Vinexpo organisés par son
père; en particulier, la petite histoire d’une femme de ménage qui avait usurpé
le badge de Robert Parker!
Nous avons fait la rencontre d’une jeune acheteuse lituanienne qui avait
fait un malaise la veille (départ en ambulance!) mais qui revenait courageusement
prospecter. Elle a dégusté avec attention une dizaine d’échantillons conseillés
par Camille.
Quelques pas plus loin, l’équipe de l’Alliance des Crus Bourgeois se
réjouissait de la fréquentation de son stand où l’on pouvait déguster une
centaine de Crus reconnus en 2011.
Nous avons croisé Xavier Planty, co-propriétaire de Château Guiraud et co-organisateur
de ce premier salon; il arpentait celui-ci pour prendre la température de l’événem ent.
Globalement, avec une fréquentation bien moindre que Vinexpo, Vinipro
draine des cavistes et des restaurateurs de la région; beaucoup moins
d’étrangers mais un petit courant d’affaires à ne pas dédaigner en ces temps
difficiles.
Mercredi, c’était à Paris que je retrouvais mon ami Christian Rossi,
directeur des achats de l’Hotel Fouquet’s Barrière ainsi que du célèbre
Fouquet’s où Villegeorge est sur toutes les tables. Nous étions invités par
Nora Barsali, présidente du club des
entreprises RSE et fondatrice du prix Defis RSE dont nous avions gagné
un trophée l’an dernier.
Le déjeuner-débat avait lieu chez Suez-Environnement. Nous étions une
vingtaine de personnes autour de la table, un certain nombre de directeurs de grandes
entreprises représentait le gros des invités.
Assise à côté d’un jeune entrepreneur, Frédéric Coirier qui avait repris la
société familiale, l’entreprise Poujolat (spécialisé dans les cheminées) de 1
600 salariés, j’écoutais attentivement l’intervention de Patrick Pierron,
président de la plateforme RSE constituée en juin 2013. Il nous a parlé de son
groupe de travail : une centaine de personnes divisées en plusieurs
sous-groupes. Des réunions tous les quinze jours permettaient de faire avancer
les dossiers et surtout de passer au-dessus des barrières de sémantiques, de
taille d’entreprises afin de se réunir sur des positions concrètes afin de
faire avancer les RSE (responsabilités sociales et environnementales). Le but
était d’aboutir à des normes et non forcément un arsenal législatif.
Réagissant à cette éventualité, mon voisin de table se plaignait des
difficultés administratives qui alourdissaient considérablement son travail de
chef d’entreprise, en particulier dans la construction d’une nouvelle usine qui
devait pourtant permettre la création de 30 nouveaux emplois.
Des témoignages intéressants ont eu lieu en fin de repas : un des
intervenants nous a parlé des programmes d’insertion dans les zones en
difficultés et en particulier de partenariat de formation avec certaines
entreprises dont Cap Gemini. Un chef d’entreprise, ancien salarié d’EDF
soulignait qu’il avait dû créer son propre centre de formation pour pouvoir
trouver des salariés compétents.
Une réunion instructive menée de main de maître par Nora qui a su garder le
tempo.
lundi 3 mars 2014
PARFUMS D'HIVER!
Mon
amie, qui devenue par la suite ma belle-soeur Annelise Roux, écrivain et auteur
d’un certain nombre de livres (dont vous trouverez la liste en bas de page)
est née en pleine appellation Margaux. Elle n’a jamais oublié son goût de la
nature, des parfums et du vin. Vous pouvez retrouver sur le net une interview
qu’elle a accordée à Colette Fellous de Carnet Nomade sur France Culture.
Jean-Claude Ellena, grand parfumeur (il crée les parfums d’Hermès), qu’elle
connait bien, s’exprime lui aussi sur les odeurs. Annelise rend un bel hommage à Villegeorge.
La bibliographie d’Annelise ROUX :
Osez Bordeaux,Editions Elytis 2013 :a écrit un très beau texte
sur la ville ainsi que 16 autres écrivains
Cristalimb, La part des anges, 2010
La solitude de la fleur blanche,
S. Wespieser éditeur, 2009
Du cliché au point de vue : regards collégiens sur la
ville à Gentilly, Créaphis, 2009
Vie de Roger de Traversay : Romu ou Une fidélité aux
béatitudes, Mollat, 2005
Ici reposent, Gallimard, 2005
Solidao, Gallimard, 2002
Peccata mundi, Gallimard, 2000
Mon cœur bat encore, in Stories of the
dogs/Histoires pour Dominique Laboubée, (tribute), éditions Kraokoen
Toiles, in A saisir !, éditions Terre de Brume
Amour fou, in Bordeaux, le tanin noir, Autrement,
coll. Littératures/Romans d'une ville
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